
Autour de 2006, j’interviewais pour le défunt magazine Commerce Chris Anderson, du magazine Wired. Celui-ci m’expliquait les vertus d’un modèle d’affaires naissant pour des entreprises virtuelles comme Amazon: la « long tail ». En gros: une telle entreprise, sans coût d’entreposage ou presque, peut faire de bons profits en vendant un nombre élevé de produits de niche peu populaires, au lieu de focuser uniquement sur les blockbusters.

Ci-haut, ce sont mes ventes de livres pour enfants depuis trois mois (le graphique serait passablement le même sur 12 mois). Un peu plus de un par jour en moyenne, et ce depuis le début, même sans promotion (plus de 1000 livres vendus en tout, en un an et demi). Le gars n’avait pas tort. Et comme mes livres ne coûtent rien à entreposer pour Amazon (c’est de l’impression-sur-demande et du eBook), espérons que ce graphique de « long tail » continue encore pendant plusieurs années, voire des décennies. Des revenus passifs, c’est toujours apprécié :-).